La prostatectomie robot-assistée
Le traitement chirurgical du cancer de la prostate par chirurgie robot-assistée.
Votre intervention en bref
Indications
Indications : Cancer de la prostate localisé ou localement avancé
Consultation : toucher rectal
Examens complémentaires : dosage biologique du PSA total et IRM prostatique
Technique
Prostatectomie par cœlioscopie robot-assistée (Da Vinci X de dernière génération)
Durées
Durée de l’intervention : 2 heures
Durée moyenne de séjour à l’hopital : 2 jours
Durée de sondage vésical post opératoire : 7 jours
Présentation complète
Le traitement chirurgical du cancer de la prostate par chirurgie robot-assistée
Dans le cadre du traitement du cancer de la prostate localisé ou localement avancé, la prostatectomie radicale s’avère être un des traitements de référence. Cette intervention peut être réalisée de différentes manières. La chirurgie robot assistée est à la pointe de la technologie pour effectuer cette intervention. Elle permet de limiter au maximum les séquelles et d’être la moins invasive possible. Votre chirurgien reste maître des mouvements du robot durant toute l’intervention.
L’intervention chirurgicale
Un cancer de la prostate a été diagnostiqué après les biopsies qui ont été réalisées. Une fois le bilan d’extension accompli et votre dossier présenté en réunion de concertation pluridisciplinaire d’oncologie urologique, votre chirurgien vous a proposé de réaliser une prostatectomie radicale robot-assistée. Durant l’intervention, toute la prostate ainsi que les vésicules séminales seront retirées (anatomie de la prostate). Votre chirurgien pourra aussi si nécessaire enlever les ganglions lymphatiques satellites. Il existe différentes façons de retirer la prostate : par voie ouverte encore appelée laparotomie, par cœlioscopie ou par chirurgie robot assistée. C’est le prostatic specific antigen qui est un marqueur détectant le cancer de la prostate.
L’assistance robotique
L’assistance robotique permet de réaliser la même intervention que par voie ouverte. Cependant la chirurgie robot-assistée est mini invasive et apporte plusieurs améliorations. Ces améliorations sont premièrement d’ordre visuel, en effet la vision est stable et en trois dimensions. Les reliefs et les volumes sont parfaitement retranscrits. Le chirurgien peut zoomer aisément sur les zones délicates à opérer. Elles sont deuxièmement d’ordre gestuel, les mouvements sont extrêmement précis. Enfin, elles sont d’ordre ergonomique, la rotation des instruments se fait à 360 degrés, cela reproduit parfaitement les mouvements de la main du chirurgien. Pour ce faire, le chirurgien est assis à une console de commande depuis laquelle il dirige à distance les mouvements du robot. Ce dernier reproduit en direct et simultanément les gestes opératoires que réalise le chirurgien aux commandes. L’utilisation du robot pour la prostate nécessite une formation spécifique de l’ensemble de l’équipe chirurgicale et d’anesthésie. Cette formation est donc suivie par les chirurgiens, les infirmiers de bloc opératoire mais également les anesthésistes et les infirmiers d’anesthésie. Le Dr Allan Lipsker, votre chirurgien urologue à Paris dispose à la clinique Ambroise Paré d’un robot chirurgical Da Vinci de dernière génération. Ce robot est très performant et permet la chirurgie la plus précise et la plus conservatrice possible et ainsi limiter au maximum les séquelles possibles de cette intervention.
Pour aller plus loin
Les avantages de la chirurgie robotique
La chirurgie robotique présente de nombreux avantages pour le patient. Outre le fait qu’elle soit mini-invasive et qu’elle ne laisse que de petites cicatrices, on constate également une diminution des saignements per et post opératoires, une hospitalisation plus courte d’une durée moyenne de deux jours, une convalescence plus rapide et de ce fait un retour rapide à la vie active. La récupération de la continence est plus précoce et la préservation nerveuse est plus aisée.
Avant l’intervention
Vous devrez rencontrer le médecin anesthésiste avant l’intervention. Cette consultation permettra de préparer l’anesthésie générale nécessaire à l’intervention de façon optimale. Le médecin anesthésiste vous examinera et recherchera une éventuelle contre-indication à l’anesthésie. Une analyse d’urines datant de moins de sept jours devra être réalisée, des bas de contention vous seront prescrits. Vous serez hospitalisé le jour de l’intervention.
Suites habituelles et convalescence
La durée d’hospitalisation est en moyenne de deux jours. Quotidiennement, et ce, jusqu’à votre sortie, votre chirurgien, un anesthésiste et le médecin de salle vous examineront. Dès votre sortie vous serez autorisé à reprendre une vie normale. Il faudra éviter de faire des efforts importants et de porter des charges lourdes le mois suivant l’intervention. Des soins locaux par un infirmier à domicile sont réalisés au niveau des différentes petites cicatrices ainsi que des injections d’anticoagulants pour une durée de trois semaines. Vous pourrez prendre des douches dès le lendemain de l’intervention et des bains une fois les différentes cicatrices complètement refermées. Les cicatrices sont fermées par des fils résorbables, ils tomberont tout seuls. Les papiers de sortie vous seront remis le jour de votre sortie (soins infirmiers à domicile, traitement anticoagulant préventif). Le rendez-vous de contrôle avec votre urologue sera fixé en général une semaine après l’intervention, après le retrait de la sonde vésicale. Des douleurs modérées qui correspondent souvent à l’absence de reprise du transit intestinal peuvent survenir. Celles-ci disparaissent habituellement, une fois les gaz évacués. Des antalgiques simples sont souvent suffisants.
Risques et complications
Il existe différents risques et complications possibles. L’incontinence urinaire est fréquente immédiatement après l’intervention. Les fuites disparaissent la plupart du temps progressivement. Des séances de rééducation avec un kinésithérapeute sont souvent nécessaires. Une dysfonction érectile peut apparaître, elle dépend de la fonction sexuelle préexistante à l’intervention mais également si une préservation nerveuse a été réalisée ou non. La dysfonction érectile s’améliore progressivement dans les mois qui suivent l’intervention. Durant cette période, des traitements médicamenteux pourront vous être prescrit afin d’avoir une sexualité satisfaisante. Il n’y aura plus d’éjaculation une fois l’intervention réalisée. Des difficultés pour uriner peuvent apparaître en raison d’une sténose anastomotique, la couture réalisée entre la vessie et l’urètre peut se rétrécir à distance de l’intervention. Il s’agit d’une complication très rare nécessitant une ré-intervention par voie endoscopique.
Évaluez vos symptomes
Le questionnaire IPSS (International Prostate Symptom Score) a été créé pour évaluer la sévérité de vos symptômes de la BPH. Effectuez le test et nous vous enverrons aussitôt vos résultats par email.
Documentation
Retrouvez toutes les informations relatives à cette intervention grâce à la fiche d’information patients de l’Association Française d’Urologie.
En images
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Prise-en-charge
De votre première consultation à votre sortie, tout ce qu'il faut savoir de votre prise en charge. Le Docteur Allan Lipsker, urologue à Paris, exerce au cabinet ou en clinique, en région parisienne. Pour connaître tous les détails ou prendre rendez-vous :
Prochaines étapes
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